PORTRAIT – Le dernier sabotier
Nom du client
Le Télégramme Quimperlé
Année – 2018
Type de publication
Article de presse quotidienne régionale
Présentation du projet
Souvenir d’un beau sujet écrit pour Le Télégramme de Quimperlé sur l’un des derniers sabotiers bretons, Claude Pelletier. Après plus de 20 ans dans l’aviation, cet artisan s’est tourné vers le sabot, pour sauvegarder un savoir-faire ancestral qui s’exporte aujourd’hui jusqu’au Japon. Il m’a ouvert les portes de son atelier pour partager chaque étape de la confection du sabot. Un art qui vaut le coup d’œil. Un storytelling qui coule de source ! Je me souviendrai longtemps de ce portrait de l’un des derniers sabotiers de la région bretonne.
Mais rassurons-nous:
Le sabot a encore de beaux jours devant lui. Le sabot fait partie de la vie des Bretons, Claude Pelletier en est intimement persuadé. « Il continue à vivre et à faire vivre des familles ». Même principe qu’à l’époque : on est dans la maison en chausson et on glisse dans ses sabots pour aller dans le jardin, tout simple partout dans le monde. On les trouve à la saboterie, dans les magasins de chaussures et les coopératives agricoles de la région, mais aussi sur internet. Ils s’exportent aux États-Unis, au Japon, au Canada, en Argentine, en Suisse. « Les gens commencent à être convaincus qu’il est préférable de porter quelque chose de naturel, fabriqué dans une petite saboterie de Bretagne, plutôt qu’un sabot en caoutchouc fabriqué dans des conditions déplorables en Asie », constate le sabotier.
Personnes citées
Claude Pelletier, Sabotier Riecois.
Lieux cités
Riec-Sur-Belon, Finistère, Bretagne, Pipriac, Rennes, Redon, Pays de l’Aven, Keroman.