PORTRAIT – La mère Le Floch
Nom du client
Le Télégramme
Année – 2012
Type de support
Articles de presse quotidienne régionale
Présentation du projet
En Bretagne, il y a crêpes et crêpes. Tout dépend du caractère de la crêpière… Et la mère Le Floch en a un bien trempé ! Ce qui a donné à sa crêperie une sacrée réputation. Carnet en poche, je suis partie à sa rencontre pour lui brosser un portrait dans les pages été du Télégramme, en 2012.
Extrait de l’article :
Voilà plus de 40 ans que la mère Le Floch fait chauffer sa galettière, avenue des Druides à Saint-Pierre-Quiberon. Petite, elle ne l’est que de taille. Voix haut perchée et oeil malicieux, elle ne manque pas d’humour pour faire fondre ses convives. On se régale et on file doux.
A l’ancienne
La mère Le Floch est originaire du pays de l’andouille, Guéméné. Tous les jours, été comme hiver, elle fait chauffer ses galettières, selon la tradition. «J’ai toujours été habituée au gaz». Elle concocte à tour de bras des crêpes de blé noir ou de froment cuisinées comme autrefois, tout en rouspétant contre «les crêpes à la mode». «J’ai toujours fait des crêpes. Ce ne sont pas les crêpes à la mode. Les autres ne les cuisent que d’un côté, pour aller plus vite. Ils ne font plus leur pâte de blé noir ni froment, ils l’achètent. On ne fait plus de cuisine comme ça, c’est fini. Notre génération partie, il n’y en aura plus!, regrette-t-elle. Moi je fais tout à la main, sauf la vaisselle!».
Personnes citées
La mère Le Floch
Yvan Le Bolloch
Lieux cités
Saint-Pierre de Quiberon (Morbihan), Guémené.